Les Dolomites offrent aux randonneurs un réseau très dense de chemins et sentiers de randonnée évoluant dans des paysages féériques d’une infinie variété.
À l’origine de ce formidable réseau qui sillonne les Dolomites, il y a bien sûr les sentiers muletiers empruntés jadis par les colporteurs et les contrebandiers.
Les voies ont été améliorées et/ou tracées par les militaires (Lire Une histoire douloureuse).
Ce réseau s’est enrichi, de longue date, de nombreuses structures d’hébergement – souvent dénommées « Rifugio » – assurant le gîte et le couvert ainsi que de nombreuses voies complémentaires ouvertes par les randonneurs pour le seul plaisir… de randonner !
Une remarque, au passage : un « Rifugio » dans les Dolomites est souvent plus proche d’un « établissement hôtelier rustique » que des « cabanes-refuges » rencontrées dans d’autres régions de montagne. Les Rifugios sont parfois vastes et sont, pour certains, bien équipés et confortables.
La plupart des chemins et sentiers « d’origine » se retrouvent intégrés aux « Alta Via », des itinéraires à parcourir en itinérance de refuge à refuge et qui permettent des « traversées » des Dolomites, plus ou moins longues, ambitieuses, exigeantes…
D’autres sentiers n’ont pour finalité que de s’inscrire dans des sorties à la journée ou à la ½ journée permettant de jouir d’un environnement exceptionnel et de panoramas fantastiques.
Chemins, sentiers… tous, ou presque, sont équipés de jalons, de balises, et beaucoup sont numérotés : on ne peut qu’admirer le travail des bénévoles qui les entretiennent et l’intelligence du marquage.